Dialectes

Dialectes

Sur cette page vous trouverez les dialectes des régions et des lieux que deux types de classification: classification traditionnelle de Louis Bonaparte Loucien classement Zuazo Koldo actuelle. En cliquant sur chacune d’elles, peuvent trouver la description du dialecte et les villes qui lui appartiennent.

  • Classification actuelle
  • Classification traditionnelle

Aezkoan

Il s´agit du dialecte propre à la vallée de Aezkoa. Dans la classification établie par le prince Bonaparte, ce dialecte est considéré comme une variante du bas-navarrais occidental. Il possède pourtant une personnalité propre et peut être considéré comme un dialecte indépendant. Il en est ainsi dans le Dictionnaire Général Basque et dans ce travail.
Le dialecte d´Aezkoa a été étudié minutieusement dans une récente thèse de doctorat présentée par Iñaki Kamino.
Il s´agit d´un parler en régression. Certains locuteurs continuent à pratiquer cette variante. Toutefois, sauf cas exceptionnels, la transmission naturelle ne se fait plus.
En-dehors des caractéristiques générales de l´euskara parlé, le dialecte d´Aezkoa se distingue du standard par les traits suivants :
Morphologie (verbale,nominale)/Phonétique/Lexique/Syntaxe

MORPHOLOGIE

Verbale

1- Comme dans le haut-navarrais méridional, le -n est absent des formes verbales du passé:

Eguberriak izaten zire puskan pobreago

orduan bizi gine pobre

Pasten ginuze esto... igual orei bezein alegre edo...

ezbaiginue ezaundu guk

horrek bazazki eta kantu pollitak

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

baia gazte bainitze

Pourtant, de façon sporadique, on entend des formes en -n:

eta hiltzen ginuen txerria

gauren klasera, pasten ginuzen

2- Le nor-nori-nork se construit, comme dans l´euskara continental, sur la racine -erau-, contractée en -au-:

erran dauzunak

erraten beitaeu (< dauegu ) bordak

Cependant, pour les troisièmes personnes, sont utilisées des formes en -ako- (dakot).

3- Le -a- apparaît au passé pour les verbes forts (synthétiques) : nakien, zakien, zabilen... etc, (en basque unifié : neukan, zebilen... etc.):

horrek bazazki eta kantu pollitak

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

Mais cf. zego, avec -e- comme dans le dialecte de Salazar:

ta zeo einik, ona, elizatotto bat, einik zeo

4- L´aphérèse de l´auxiliaire transitif est très courante au présent : tut, tuzu, etc, pour ditut et dituzu, etc.


5- La deuxième personne du pluriel du présent du nor-nork est en -zie (basque unifié : -zue), comme dans le haut-navarrais méridional et dans une partie du haut-navarrais septentrional.


6- Pour les verbes en -n (edan, egon, izan etc), la marque du futur est -en, habituellement prononcé -ain:
:

nik izain nitue nik hamasei urte?

Izein du, pues, hogei urte edo gala

7- Comme en haut-navarrais méridional et en haut-navarrais septentrional, et à la différence du dialecte de Salazar et du roncalais, la forme usuelle est nitze(n), (basque unifié : nintzen):

baia gazte bainitze

8- Comme en haut-navarrais méridional, dans ce dialecte la forme en -rik du participe verbal est d´usage courant, alors qu´elle est peu usitée ou très rare en haut-navarrais septentrional (sauf à la Barranca):

baia goixtar buelta eginik gandik oines

ta zeo einik, ona, elizatotto bat, einik zeo

hotzak izoztuik elurrean gor egoten zire

Cependant, sporadiquement, l´on peut entendre des formes en -ta (iganta), semblables à celles du gipuzcoan et du haut-navarrais septentrional. Ce ta demeure invariable derrière -n (cf. guip. -da).


9- Outre les caractéristiques précédentes, qui peuvent être systématisées, ce dialecte donne à entendre bien d´autres iflexions verbales non standardisées. La version en basque unifié éclaire, chaque fois, l´équivalence. En voici une démonstration :

gauren klasera, pasten ginuzen [ =genituen ]

ezbaiginue [ =genuen ] ezaundu guk

Ferietra ere behin, behin egon niz [ =naiz ] Otsagin

guzioak gala gindailtze [= genbiltzan ]

ta beti gindaude [ =geunden ], pues, aziendekin

NOMINALE

10- Le dialecte d´Aezkoa, comme le haut-navarrais méridional, distingue -ak de -ek au pluriel:

ya etxean oreikoek, telebisionea

11-L´instrumental est toujours -s:

Karreteras, karreteras

baia goixtar buelta eginik gandik oines

ardien ileas oihal eiten ze

beti etxetra bildus

12- La contraction normale du génitif singulier est -ain:

eta dientistaingana, haginein atratzera

13- Pour les numéraux, on a recours à des formes en -tan: hirutan hogei, lautan hogei (="hirurogei," laurogei):

Lauretan hogei ta bida.

14- Le cas nondik à l´indéfini et au pluriel se forme en -tarik (contracté en -taik):

Ronkaldik eta guzietaik

baia ardoa eta likore ta hoeteik

15- On utilise -arendako pour -arentzat.


16- Dans les emprunts, la terminaison castillane -ón est maintenue (en basque unifié -oi): pantalona, perdigona, kamiona, botona, xabona:

eta kamion gartan itzuli gine guziak

Cependant, d´ emprunts plus anciens résulte une terminaison en -io, derivée de -oi (montio

montioan ler fan baigine koadrilla

cf en haut-navarrais méridional, des formes comme arratio `rat´ (<ARRATOI) p (saroi).< `bergerie´ sario et>


27- La disparition d´une voyelle à l´intérieur d´un mot (syncope) est très fréquente, mais moins forte que dans le dialecte de Salazar
:

*Dans les mots: Libro, atra, abrats, abre ... etc:

orei atratzen dira geendik berant etxetik

eta dientistaingana, haginein atratzera

Beti izan da herria abratsagoa

hor libro hortan eta daon tia horrek

*Dans la déclinaison, à l´adlatif (-tara, -tera> -tra):

beti etxetra bildus

Ferietra ere behin, behin egon niz Otsagin

edo oihan batra iorri ta egoteko

Mais à la différence du dialecte de Salazar, il n´y a pas ici de syncope en -turik:

hotzak izoztuik elurrean gor egoten zire

28- Il existe une tendance à la perte de l´y entre des voyelles. C´est peut-être dans les démonstratifs que le processus est le plus poussé:

baia ardoa eta likore ta hoeteik

gartik bada ezautzen nitue tienda gaek eta gaetan erosten nue zerbeit ekartzeko

29- Comme dans le dialecte de Salazar et dans le haut-navarrais méridional, les règles phonologiques de bait + auxiliaire sont quelque peu distinctes : baigara, baizen, baiginen :

ezbaiginue ezaundu guk

montioan ler fan baigine koadrilla

Mais baitago, comme dans le standard :

erraten beitaeu bordak

30-Dans des mots comme joan, jarri, jende etc, dans ce dialecte, tout comme dans le dialecte de Salazar et en roncalais (et, historiquement dans une partie du haut-navarrais méridional), le son initial se prononce x :

eta xateko tenorean ere ezta komunikazio

Pourtant, on peut souvent entendre j, soit du fait d´une influence étrangère, soit par souci d´adaptation à l´interlocuteur :

ler jende ta azienda ta

Eguberrietako Amabirjinein zerak baia utzi zire

Pour birjina cf Amaberkina, qui est l´adaptation plus locale d´un emprunt interdialectal avec j:

kantuak eta euskaras Amaberkina hari

LEXIQUE

31- Bien que le dialecte comporte peu de termes qui lui soient exclusifs, nombreux sont ceux qui sont caractéristiques de la Navarre orientale (haut-navarrais méridional et parlers pyrénéens) : puskan avec des comparatifs (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), baia `mais´, fan `aller´, ior `personne´ (le dialecte d´Aezkoa partage ces trois variantes avec le dialecte de Salazar et, curieusement, avec l´euskara de la Barranca), yago `plus´ (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), altzin `devant´ (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), ler `beaucoup´(peut-être exclusif au dialecte d´Aezkoa), ugalde `rivière´ (commun à toute la zone), estalgunean `en cachette´, gaztezutu `jeunesse´, ezaundu ´connaître (comme en salazarien), larrazken `automne´ (comme dans toute la zone) :

puskan pobreago

baia ardoa eta likore ta hoeteik

eta kanpo fanaskeos

montioan ler fan baigine koadrilla

ler jende ta azienda ta

ta ugalde bazter gortan

faten gine estalgunean

ene gaztezutuan ta len ta

ezbaiginue ezaundu guk

Larrazkenean bai

Ni akordatzen niz larrazkenekoa...

32- D´autres termes sont simplement orientaux (communs aux dialectes basco-français) : oino `encore´, biziki `très´, bertze `autre´, artio ´jusque´, igorri `envoyer´, barride `quartier, voisinage´, bortz `cinq´, berant `tard´, emazteki `femme´:

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

edo oihan batra iorri ta egoteko

ene barrideko emazteki bat franko zarra

orei atratzen dira geendik berant etxetik

ene barrideko emazteki bat franko zarra

SYNTAXE

33- Le suffixe verbal interrogatif -a est usité.


34- Dans ce dialecte, le suffixe -larik a remplacé -nean dans toutes ses fonctions.


35- On entend couramment, tout comme dans le dialecte de Salazar et en roncalais, des comparatifs avec nola:

ezta familietan galako, galako unioneik nola len

36- L´objet des substantifs verbaux en -te/tze peut se transformer en génitif :

eta dientistaingana, haginein atratzera .

Aezkoan

Il s´agit du dialecte propre à la vallée de Aezkoa. Dans la classification établie par le prince Bonaparte, ce dialecte est considéré comme une variante du bas-navarrais occidental. Il possède pourtant une personnalité propre et peut être considéré comme un dialecte indépendant. Il en est ainsi dans le Dictionnaire Général Basque et dans ce travail.
Le dialecte d´Aezkoa a été étudié minutieusement dans une récente thèse de doctorat présentée par Iñaki Kamino.
Il s´agit d´un parler en régression. Certains locuteurs continuent à pratiquer cette variante. Toutefois, sauf cas exceptionnels, la transmission naturelle ne se fait plus.
En-dehors des caractéristiques générales de l´euskara parlé, le dialecte d´Aezkoa se distingue du standard par les traits suivants :
Morphologie (verbale,nominale)/Phonétique/Lexique/Syntaxe

MORPHOLOGIE

Verbale

1- Comme dans le haut-navarrais méridional, le -n est absent des formes verbales du passé:

Eguberriak izaten zire puskan pobreago

orduan bizi gine pobre

Pasten ginuze esto... igual orei bezein alegre edo...

ezbaiginue ezaundu guk

horrek bazazki eta kantu pollitak

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

baia gazte bainitze

Pourtant, de façon sporadique, on entend des formes en -n:

eta hiltzen ginuen txerria

gauren klasera, pasten ginuzen

2- Le nor-nori-nork se construit, comme dans l´euskara continental, sur la racine -erau-, contractée en -au-:

erran dauzunak

erraten beitaeu (< dauegu ) bordak

Cependant, pour les troisièmes personnes, sont utilisées des formes en -ako- (dakot).

3- Le -a- apparaît au passé pour les verbes forts (synthétiques) : nakien, zakien, zabilen... etc, (en basque unifié : neukan, zebilen... etc.):

horrek bazazki eta kantu pollitak

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

Mais cf. zego, avec -e- comme dans le dialecte de Salazar:

ta zeo einik, ona, elizatotto bat, einik zeo

4- L´aphérèse de l´auxiliaire transitif est très courante au présent : tut, tuzu, etc, pour ditut et dituzu, etc.


5- La deuxième personne du pluriel du présent du nor-nork est en -zie (basque unifié : -zue), comme dans le haut-navarrais méridional et dans une partie du haut-navarrais septentrional.


6- Pour les verbes en -n (edan, egon, izan etc), la marque du futur est -en, habituellement prononcé -ain:
:

nik izain nitue nik hamasei urte?

Izein du, pues, hogei urte edo gala

7- Comme en haut-navarrais méridional et en haut-navarrais septentrional, et à la différence du dialecte de Salazar et du roncalais, la forme usuelle est nitze(n), (basque unifié : nintzen):

baia gazte bainitze

8- Comme en haut-navarrais méridional, dans ce dialecte la forme en -rik du participe verbal est d´usage courant, alors qu´elle est peu usitée ou très rare en haut-navarrais septentrional (sauf à la Barranca):

baia goixtar buelta eginik gandik oines

ta zeo einik, ona, elizatotto bat, einik zeo

hotzak izoztuik elurrean gor egoten zire

Cependant, sporadiquement, l´on peut entendre des formes en -ta (iganta), semblables à celles du gipuzcoan et du haut-navarrais septentrional. Ce ta demeure invariable derrière -n (cf. guip. -da).


9- Outre les caractéristiques précédentes, qui peuvent être systématisées, ce dialecte donne à entendre bien d´autres iflexions verbales non standardisées. La version en basque unifié éclaire, chaque fois, l´équivalence. En voici une démonstration :

gauren klasera, pasten ginuzen [ =genituen ]

ezbaiginue [ =genuen ] ezaundu guk

Ferietra ere behin, behin egon niz [ =naiz ] Otsagin

guzioak gala gindailtze [= genbiltzan ]

ta beti gindaude [ =geunden ], pues, aziendekin

NOMINALE

10- Le dialecte d´Aezkoa, comme le haut-navarrais méridional, distingue -ak de -ek au pluriel:

ya etxean oreikoek, telebisionea

11-L´instrumental est toujours -s:

Karreteras, karreteras

baia goixtar buelta eginik gandik oines

ardien ileas oihal eiten ze

beti etxetra bildus

12- La contraction normale du génitif singulier est -ain:

eta dientistaingana, haginein atratzera

13- Pour les numéraux, on a recours à des formes en -tan: hirutan hogei, lautan hogei (="hirurogei," laurogei):

Lauretan hogei ta bida.

14- Le cas nondik à l´indéfini et au pluriel se forme en -tarik (contracté en -taik):

Ronkaldik eta guzietaik

baia ardoa eta likore ta hoeteik

15- On utilise -arendako pour -arentzat.


16- Dans les emprunts, la terminaison castillane -ón est maintenue (en basque unifié -oi): pantalona, perdigona, kamiona, botona, xabona:

eta kamion gartan itzuli gine guziak

Cependant, d´ emprunts plus anciens résulte une terminaison en -io, derivée de -oi (montio

montioan ler fan baigine koadrilla

cf en haut-navarrais méridional, des formes comme arratio `rat´ (<ARRATOI) p (saroi).< `bergerie´ sario et>


27- La disparition d´une voyelle à l´intérieur d´un mot (syncope) est très fréquente, mais moins forte que dans le dialecte de Salazar
:

*Dans les mots: Libro, atra, abrats, abre ... etc:

orei atratzen dira geendik berant etxetik

eta dientistaingana, haginein atratzera

Beti izan da herria abratsagoa

hor libro hortan eta daon tia horrek

*Dans la déclinaison, à l´adlatif (-tara, -tera> -tra):

beti etxetra bildus

Ferietra ere behin, behin egon niz Otsagin

edo oihan batra iorri ta egoteko

Mais à la différence du dialecte de Salazar, il n´y a pas ici de syncope en -turik:

hotzak izoztuik elurrean gor egoten zire

28- Il existe une tendance à la perte de l´y entre des voyelles. C´est peut-être dans les démonstratifs que le processus est le plus poussé:

baia ardoa eta likore ta hoeteik

gartik bada ezautzen nitue tienda gaek eta gaetan erosten nue zerbeit ekartzeko

29- Comme dans le dialecte de Salazar et dans le haut-navarrais méridional, les règles phonologiques de bait + auxiliaire sont quelque peu distinctes : baigara, baizen, baiginen :

ezbaiginue ezaundu guk

montioan ler fan baigine koadrilla

Mais baitago, comme dans le standard :

erraten beitaeu bordak

30-Dans des mots comme joan, jarri, jende etc, dans ce dialecte, tout comme dans le dialecte de Salazar et en roncalais (et, historiquement dans une partie du haut-navarrais méridional), le son initial se prononce x :

eta xateko tenorean ere ezta komunikazio

Pourtant, on peut souvent entendre j, soit du fait d´une influence étrangère, soit par souci d´adaptation à l´interlocuteur :

ler jende ta azienda ta

Eguberrietako Amabirjinein zerak baia utzi zire

Pour birjina cf Amaberkina, qui est l´adaptation plus locale d´un emprunt interdialectal avec j:

kantuak eta euskaras Amaberkina hari

LEXIQUE

31- Bien que le dialecte comporte peu de termes qui lui soient exclusifs, nombreux sont ceux qui sont caractéristiques de la Navarre orientale (haut-navarrais méridional et parlers pyrénéens) : puskan avec des comparatifs (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), baia `mais´, fan `aller´, ior `personne´ (le dialecte d´Aezkoa partage ces trois variantes avec le dialecte de Salazar et, curieusement, avec l´euskara de la Barranca), yago `plus´ (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), altzin `devant´ (comme dans le dialecte de Salazar et en haut-navarrais méridional), ler `beaucoup´(peut-être exclusif au dialecte d´Aezkoa), ugalde `rivière´ (commun à toute la zone), estalgunean `en cachette´, gaztezutu `jeunesse´, ezaundu ´connaître (comme en salazarien), larrazken `automne´ (comme dans toute la zone) :

puskan pobreago

baia ardoa eta likore ta hoeteik

eta kanpo fanaskeos

montioan ler fan baigine koadrilla

ler jende ta azienda ta

ta ugalde bazter gortan

faten gine estalgunean

ene gaztezutuan ta len ta

ezbaiginue ezaundu guk

Larrazkenean bai

Ni akordatzen niz larrazkenekoa...

32- D´autres termes sont simplement orientaux (communs aux dialectes basco-français) : oino `encore´, biziki `très´, bertze `autre´, artio ´jusque´, igorri `envoyer´, barride `quartier, voisinage´, bortz `cinq´, berant `tard´, emazteki `femme´:

bida, eta oino eta memoria ona zauke ta kantatze zitue

edo oihan batra iorri ta egoteko

ene barrideko emazteki bat franko zarra

orei atratzen dira geendik berant etxetik

ene barrideko emazteki bat franko zarra

SYNTAXE

33- Le suffixe verbal interrogatif -a est usité.


34- Dans ce dialecte, le suffixe -larik a remplacé -nean dans toutes ses fonctions.


35- On entend couramment, tout comme dans le dialecte de Salazar et en roncalais, des comparatifs avec nola:

ezta familietan galako, galako unioneik nola len

36- L´objet des substantifs verbaux en -te/tze peut se transformer en génitif :

eta dientistaingana, haginein atratzera .