Enregistrements

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Irulegi Irratia

II-003b

  • Date d´entregistrement: 1992-11-10
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice: Marie Arostéguy
  • Chercheur / chercheuse:
  • Thème principal: Marie Arostéguy, bergère.
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Très bonne
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
A01 00:00:00
00:47:20
alimentation: fromage, eau, lessive, métiers: pâturage Présentation : Des femmes ont aussi travaillé comme bergères dans les montagnes du Pays basque. (02:45") Elle a été bergère à partir de 1933. Son mari était d´Amezketa mais il était berger ici. Elle resta quatre ans en Amérique et quand elle revint, elle acheta les brebis. Elle eut trois fils. Pourtant, elle a passé quarante huit ans à Irupil en tant que bergère. Ils montaient les vivres grâce aux mulets. Le passage du mulet aux boeufs. Elle s´occupait de la traite des brebis. A deux, ils trayaient soixante dix brebis et faisaient cinq fromages, quatre le matin et un autre le soir. Ils n´avaient même pas d´eau dans la cabane. Ils avaient la voiture et amenaient l´eau dans des bidons. Quand il pleuvait, ils recueillaient l´eau à l´aide d´un long morceau de bois. Autrement, pour faire la lessive, ils prenaient le mulet, lui mettaient un bidon de chaque côté et allaient en voiture. Ensuite, ils envoyaient le mulet tout seul à la cabane et eux restaient avec les brebis. Ils descendaient le fromage et tout le reste avec le mulet. Elle apprit à faire le fromage avec son mari. La différence entre le fromage d´avant et celui d´aujourd´hui (17:30"). (19:25") Cela ne lui coûta pas d´élever ses enfants. Ils restaient avec plaisir tout seuls à jouer. Pendant la période scolaire, ils restaient avec leur grand-mère à Donibane toute la semaine. Elle restait à la maison tout l´hiver avec les enfants mais en été, elle montait toujours à la cabane. En hiver, elle restait à Eiheralarre car c´est là qu´ils avaient les pâturages. (24.05") Anecdote : son mari tomba malade et elle dut faire tous les travaux. Ils n´eurent jamais d´employé pour faire le travail. Elle est restée plus d´une fois toute seule avec les brebis. Elle a fait beaucoup de voyages en haut, en bas, mais elle n´a été que deux fois sur le mulet, et les deux fois elle est tombée. Il ne passait pas grand monde en haut d´Irupil. Pour les bergers d´Irupil, les fêtes d´Orbaitz étaient très importantes. Elle a de très bons souvenirs. Tous se connaissaient. Selon elle, bien qu´elle soit une femme, le travail qu´elle fit en tant que bergère était du très bon travail. Un de ses fils est devenu berger, d´abord ici et ensuite en Amérique. Elle ne croit pas qu´aujourd´hui il y ait de jeunes femmes prêtes à vivre de ce métier, comme elle la fait elle-même. (46.05") Aurevoir.
Pista Écoutez le fichier Durée
II-003b-B 47:27