Enregistrements

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Orreaga Ibarra

I-004

  • Date d´entregistrement: 1989-1-11
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice: Txuri Ollo
  • Chercheur / chercheuse: Orreaga Ibarra
  • Thème principal: Récit d´un voyage au Nicaragua. A propos de son travail à l´ikastola.
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Normal
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
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divers Orreaga raconte quelque chose sur quelqu’un qui fit un voyage.
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anecdote, Nicaragua Comment elle eut l’opportunité de partir au Nicaragua. Elle avait une amie qui avait été là-bas. Elle pensa que pour connaître un pays le temps des vacances était trop court et elle partit un an. D’abord elle fit des travaux de couture, puis elle se rendit dans un établissement et là elle travailla trois mois à couper le café, puis elle travailla à l’école. Tous les jours ils mangeaient des galettes de mais. Parfois cela lui coûtait de devoir aller tous les jours chercher de l’eau, ou de vivre entourée de fourmis et de scarabées etc., mais pour elle, c’était comme la vie autrefois dans le village. Elle n’apprit pas à faire les galettes, elle les achetait à des filles qui passaient pour les vendre. Les jours de repos, le samedi après-midi, elles restaient à la maison pour lire ou écrire. Beaucoup de gens venaient chez elle. Il y avait aussi une discothèque et elles allaient là-bas danser.
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école Elle alla à l’école dans le village même et commença à cinq ans. Jusque là elle ne savait pas un mot de castillan. Les institutrices étaient gentilles en général, sauf une. Elles étaient toutes hispanophones. Pendant la semaine elles vivaient dans le village et celles de la Ribera restaient jusqu’aux vacances. Elle alla à l’école jusqu’à l’âge de quatorze ans. Elle préférait traire les vaches, nettoyer l’étable, ramasser l’herbe etc., que de rester à l’école.
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anecdote, études Mais elle aimait bien étudier aussi. Ses soeurs étudiaient et elle aussi voulait, mais ils ne la laissaient pas, ils lui disaient qu’elle devait rester avec la mère. Sa soeur lui dit de venir chez elle à Irurtzun au moins pour apprendre à coudre et une fois à Irurtzun, ses parents la laissèrent partir à Pampelune où elle put étudier. Elle commença à étudier dans une académie.
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comportement, euskara Parler en castillan lui coûtait. Elle avait un accent très différent et les autres se moquaient d’elle, ce qui fait qu’elle ressentait de la honte à parler. Elle savait écrire et était très bonne en orthographe. Pour elle il était plus facile d’écrire que de parler. Les fins de semaine, ils parlaient surtout en euskara, bien qu’il y ait parmi eux quelques hispanophones. Quand ils allaient à Malloak et qu’ils parlaient avec les hispanophones de là-bas, ils ressentaient moins de honte qu’avec ceux de Pampelune.
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études, magistère Pour payer l’académie elle travaillait. Les parents disaient qu’ils n’avaient pas d’argent pour payer ses études. Une de ses soeurs avait déjà du travail et une maison à Pampelune et elle resta avec elle. Elle commença à travailler immédiatement dans une maison et comme sa soeur la nourrissait, elle avait assez pour ses frais. Elle fit des études par le biais des cours du soir. L’ambiance de l’établissement était très bonne. Tous travaillaient et la relation avec les professeurs était une relation d’égal à égal. L’ambiance de l’école de magistère en revanche était différente. Il y avait des gens qui ne travaillaient pas et ils avaient de grands airs. Il y avait beaucoup de concurrence.
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ikastola, métiers: professeur Alors qu’elle était au Cours d’Orientation Universitaire, elle commença à travailler à l’ikastola. Elle vivait à côté de l’ikastola de Atarrabia-Villava et quand elle apprit qu’un enseignant était parti elle se présenta. Elle commença sans rien savoir, elle devait demander aux autres enseignants comment faire. Elle resta sept ans à l’ikastola et s’en alla un an au Nicaragua. Au retour elle continua à travailler à l’ikastola.
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grammaire: phonétique A nouveau, chien, je ne sais pas.
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ville Dans le village ils sont quarante cinq. Les mêmes familles se sont maintenues, elles sont huit, mais maintenant il y a moins de gens dans chacune d’elles. Il y a aussi des enfants, six.
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école Quatre enfants vont à l’école. L’institutrice s’y rend tous les jours en partant d’Irurtzun. La route est très mauvaise et l’autobus ne peut pas passer. En revanche il se rend dans les autres villages.
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anecdote, nostalgie, travaux ménagers Le village est situé dans un très bel endroit. Elle éprouve de la nostalgie, elle recherche toujours un paysage semblable, mais au Nicaragua cela n’existe pas. Là-bas tout est plus sauvage. Il n’y avait pas de brebis, mais des vaches. Il y a aussi des voitures, mais pas autant qu’ici. Elle sait traire les vaches, mais pas les brebis. Jeune, elle recueillit des litres et des litres de lait. L’expérience d’Orreaga dans le domaine du bétail et des tâches domestiques. Elle raconte sa dernière expérience. Faire ce genre de travaux doit te plaire.
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célibataires Ses deux frères vivent dans le village. L’un est agriculteur et éleveur et l’autre est facteur. Il est célibataire. A propos du comportement des garçons célibataires et de ceux du village.
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divers, garçons/filles, ville Il y avait deux autres filles de son âge dans le village. Elles partirent avant elle travailler à Leitza. Tous ceux du village, garçons et filles, se retrouvaient ensemble, c’est pourquoi les filles n’étaient pas amies intimes. Amies oui, mais pas intimes. Il y avait d’autres filles plus jeunes qu’elle fréquentait lorsque les autres quittèrent le village, en plus de fréquenter les garçons. Le frère avait une fiancée depuis qu’il était très jeune et elle voyait bien qu’un jour ou l’autre il se marierait. Alors que ferait-elle au village ? Elle aimait étudier mais comme elle était la plus jeune fille, ils la retenaient. Elle resta au village vingt ans, et pleura quand elle partit parce qu’elle savait qu’elle ne reviendrait pas.
Pista Écoutez le fichier Durée
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