Enregistrements

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Orreaga Ibarra

I-028

  • Date d´entregistrement: 1990-10-31
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice:
  • Chercheur / chercheuse: Orreaga Ibarra
  • Thème principal: Discussion libre : agriculture, souvenirs d´Amérique, traitement ("berori" vouvoiement), les malfaiteurs de Beruete, produits laitiers (fromage, petit-lait, caillé), contrebande, fêtes, Ultzama…
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Normal
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
A01 00:00:00
00:01:15
grammaire: lexique Comment ils disent: pluie, mouche, mesurer, lisse.
A02 00:01:15
00:02:20
métiers: fermiers Il était agriculteur: ils avaient de l’herbe, du maïs, des pommes de terre, des haricots etc. Ils étaient fermiers (locataires) et quand les propriétaires leur enlevèrent les terres, les gens s’en allèrent là où ils purent.
A03 00:02:20
00:03:45
Amérique, métiers: pâtre Il dit qu’il était en Amérique. Il travailla comme tanneur, et aussi comme berger. Il y avait beaucoup de Biscayens. Ils se comprenaient bien.
A04 00:03:45
00:05:18
grammaire: lexique Comment les uns et les autres disent: viande, café, téléphone.
A05 00:05:18
00:05:40
métiers L’autre homme travailla des les laminages après avoir été paysan et berger.
A06 00:05:40
00:15:07
Amérique, métiers: pâtre La vie de berger en Amérique était dure, surtout quand il y avait beaucoup de neige. Ils avaient de grands troupeaux de brebis. Ils travaillaient pour des patrons qui étaient le plus souvent américains. Il y alla plusieurs fois, et y resta cinq, huit et deux ans; Il partit à l’âge de trente huit ans. Au début, ce fut très dur, car ils ne connaissaient pas la langue. Ce qui advint quand ils arrivèrent à l’aéroport.Ils n’étaient pas habitués à voir des gens de différentes couleurs.Les péruviens aussi étaient bergers.Les chiens sauvages étaient pires que les loups pour les brebis.Les oncles d’Orreaga aussi sont partis là-bas et ils sont à Fresno.
A07 00:15:07
00:19:55
divers A l’heure actuelle, c’est très différent. Il y a aussi des gens qui vont mal, mais il n’y a pas autant de problèmes pour manger. Le problème des appartements.Pourquoi ils ne se marièrent pas. Les mariés ne faisaient que travailler et ils n’avaient que de la misère. Eux sont célibataires et ils vivent bien.
A08 00:19:55
00:24:13
euskara, grammaire: tutoiement, vouvoiement A propos de l’euskara d’Ultzama. Les parlers extérieurs sont différents.L’euskara en Amérique. Les programmes de radio en euskara, dans l’Idaho. Celui qui vit avec la soeur parle uniquement en euskara avec elle.Dans quelles circonstances ils utilisent le vouvoiement de politesse et le tutoiement. L’un d’eux n’a pas l’habitude de tutoyer, il utilise seulement le vouvoiement. Autrefois on s’adressait au curé et au père à la troisième personne. On vouvoyait la mère. Comment ils disent grand-père et grand-mère et quelle forme ils utilisaient.
A09 00:24:13
00:28:20
anecdote, fêtes Pendant les fêtes, ils allaient à Jauntsarats à bicyclette. Ils mettaient les filles sur la bicyclette et allaient à Itsaso. Anecdote. Ceux de Beruete avaient très mauvaise réputation. Les filles de là-bas ne voulaient pas aller avec les garçons du village. Ils étaient très stupides. Anecdote : ils tuèrent un garçon pour lui voler son argent.
A10 00:28:20
00:31:35
anecdote, meule Ces mêmes frères confessèrent avoir tué onze personnes. Ils jetèrent l’une d’elles vivante dans une meule à charbon. Comment se fait une meule à charbon.Autre anecdote : alors qu’ils travaillaient à Belate, ils descendirent à Burutain et tuèrent un autre garçon. Ils tuaient pour voler de l’argent.
B01 00:00:00
00:07:20
alimentation: lactées, élevage: brebis, grammaire: lexique Signification de certains mots et explication : caillé, "zirikot" (résidus du liquide du caillé), petit-lait, "burniarra" (pierre à brûler).Ils n’ont pas trait les brebis. En Amérique on ne trait pas les brebis. Espèces de brebis. La brebis qui a deux petits dans l’année ne donne pas de lait. Les brebis de Hollande.Comment ils disent : chevrier, jeune berger, les agnelles ou les chevrettes (d’un an).
B02 00:07:20
00:11:03
contrebande Ils évoquent plusieurs personnes: “moro Juan” le maquignon. Dans le secteur il y avait beaucoup de contrebande. A Alkotz encore davantage, car il y avait des maquignons. Ils arrivaient à Ultzama par Belate.
B03 00:11:03
00:14:04
divers Les sept villages de la vallée de Anue. Les habitants de la vallée se réunissaient toujours à Olague. A dix-sept ans il se mit dans les "garçons". Le troisième et le quatrième jour ils allaient chercher des poulets et c’est une fille qui lui donnait. Ce sont eux qui payaient la musique.
B04 00:14:04
00:15:39
argent, divers A Ultzama il y a toujours eu beaucoup d’argent et de très grandes maisons. A l’époque il n’y avait pas autant d’argent qu’aujourd’hui. Ceux d’Ostiz ont toujours eu une réputation de goujats.
Pista Écoutez le fichier Durée
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I-028-B 15:42